Le voile s'était levé, le terrible sort de la méchante reine aussi or un autre avait pris sa place. Tarzan, seigneur de la jungle avait réçu la malédiction de Caïn, la morsure des ténèbres faisant de lui un vampire. Une vengeance, une pure vengeance, son unique motivation. Il n’avait jamais oublié la terrible tragédie dans la jungle et comptait a rendre justice à Kerchak. Oeil pour oeil, dent pour dent, une vie pour une vie, c’était une façon d’honorer sa mort, de se montrer digne de son père aussi sombre et sinistre furent ils. Cependant et pour l’heure, il devait se réadapter à ce mode de vie, loin d’être simple. Un donneur, des poches de sang, des horaires fixes afin d’éviter des frénésies ou des crises de panique du au manque. Ce n’était une partie de plaisir, encore moins avec son métier à Storybrook, le jeune vampire aux longs cheveux longs se retrouva trop souvent sur les rotules, à compter ces maigres heures de sommeil. Il en pouvait plus en fin de semaine, c’était terrible. Claqué au possible, il passait la plus grande partie de son week end à se reposer; il dormait beaucoup ou dessiner tranquillement. Ces derniers temps, il faisait beaucoup d’observation, d’objets. Il avait même pris le temps de se faire lui même une composition dans son salon dont le résultat sur papier était assez satisfaisant. Il y voyait un progrès, ca faisait plaisir à voir.

L ancien seigneur de la jungle arrêta son activité en début de soirée, vers l’heure où il devait prendre son sang du soir. Il avait réussit à le mélanger avec un assez bon thé, histoire de varier les gouts, le plaisir. L’eau chauffait, il y en avait pour une poignée de minutes. En occupation, il alla faire le repas de ses compagnons à 4 pattes. Ils mangeaient à la même heure, des croquettes et un peu de boite mélanger dans deux gamelles séparés. Un bruit se fit entendre dans tout l’appartement, c’était son minuteur qui lui indiquait la fin du temps souhaité. L’eau était prête, le coeur sauvage se releva et alla préparer son thé sang. Iil en faisait une quantité suffisante pour une bonne partie de la nuit, le conservait dans une sorte de thermostat.

Ses yeux se levèrent sur la fenêtre de sa cuisine, là il remarqua un magnifique couché du soleil. Ce dernier lui donna l’envie d’aller se poser sur la terrasse du salon, là ou il aurait le loisir de contempler le commencement de ce nouveau crépuscule. C’était tellement agréable, tout comme les aurores, Tarzan adorait ça. Une pause d’une heure et il était reparti se préparer au sport. Le week end, il voulait en faire un peu, c’était important, ca faisait du bien à sa santé mentale. Il faisait une petite course dans les rues de la ville ou allait dans les arbres en forêt et parfois il allait dans une salle de sport prêt de la grande horloge. Il avait mis une chemise légère et un vieux jean bien usé par le temps et troué de partout. A ce moment là de la journée, il n’avait besoin de sa musique, Storybrook était assez tranquille et il arrivait même parfois à entendre le chant des animaux nocturnes provenants au loin dans la forêt grâce à ses sens vampiriques. En éveil, ces derniers vinrent de lui signalé une anomalie à deux ou trois rues de la. Des bruits plaintifs, des pleures d’un enfant ou des couinements d’un chiot ? Le doute poussa le vampire sauvage d’y aller sur le champs, de déterrer cet être caché sous un petit perron

“.. que.? tout va bien.. je ne vais te faire du mal.. Merde. ”

Un petit enfant apeuré à moitié nu, un étonnement pour tarzan qui voulait vraiment l’aider même s’il avait oublié la couleur de ses yeux… rouge comme le sang

“.. Je ne te veux aucun mal; que fais tu la ?”

Les cauchemars de l'enfant lui semblent si réel, que bientôt une voix s’élève comme si elle s'adressait directement à lui. Mowgli s'agite d'autant plus, jusqu'à ce qu'il revienne soudainement à la réalité, s'extirpant du monde des rêves aussi brusquement qu'il avait fuit l'orphelinat.

Toujours recroquevillé sous le petit perron, rien ne semble avoir changer, hormis l'ombre d'un homme qui se dessine soudain devant  lui. Il se fige, pétrifié comme un animal que l'ont a pourchassé jusque dans sa tanière.  Pourtant le courage le pousse à pousser un grognement en guise d'avertissement. Il ne compte pas se laisser attraper aussi facilement!

Puis, alors que ses yeux s'habitue à la pénombre, il distingue finalement le visage de cette personne, qui lui semble alors différente des autres. La lueur qui se reflète dans le regard de l'inconnu aurait peut-être du contribuer à effrayer l'enfant, et pourtant il n'en est rien. Le gamin le fixe pendant un moment, avec curiosité et étonnement. Il conserve tout de même une certaine méfiance, ne sait-ont jamais; il pourrait s'agir d'un piège.

Puis ses lèvres se délient :

«Je veux juste qu'on m'laisse tranquille! C'pas ma place ici.»

Grogne-t-il, d'une voix sèche. Peu importe que l'autre semble vouloir l'aider, il n'a pas envie de recevoir de l'aide. Encore moins de la part d'un homme...aussi différent puisse-t-il être. Malgré tout, la curiosité le pousse à demander :

«T'es qui de toute façon?»

Comment avait-il pu le dénicher d'une telle cachette? Quel homme pouvait avoir une ouïe suffisamment développer pour l'entendre gémir sous une galerie? À moins que ses cauchemars ne l'ai amené à hurler dans son sommeil?

Son regard croise celui de Tarzan...jamais il n'a vu d'humain comme lui. Cette lueur dans ses yeux est presque inquiétante. Peut-être aurait-il mieux valu qu'il ne parte à toute jambes? Pourtant quelque chose le force à rester là, figé devant cet être si mystérieux qui semble vouloir l'aider.

Tarzan avait eut assez de force à casser ce perron, à libérer ce pauvre petit garçon. Il était fait en bois, l'une des matières qui ne ressistait pas a la force d'un vampire. Il s’était baissé, accroupi vers lui, prêt à l’aider. L’une de ses mains était refermée sur elle même, lui servait d’appuie sur le sol comme les grands singes. L’autre était sur l’un de ses genoux, il attendit, l’observa en silence.Observateur, de nombreuses choses chez le petit lui sautèrent aux yeux, l’intriguaient. Il était tout nu, en mauvaise état mais il y avait une familiarité dans son aura. Une curieuse sauvagerie instinctive proche de la sienne, avant son don ténébreux. C’était intriguant, il avait l’impression de voir son propre reflet des années avant. L’enfant lui semblait si faible, si fragile et sans doute mort de froid. Le soir, les températures baissaient beaucoup trop pour être supportable d'un être humain, encore moins en si bas age sans vêtements  . Le coeur sauvage hésitait à vérifier cela en touchant sa peau, se retint au dernier moment. Ce n’était pas une bonne idée, il allait l’effrayer voir le mettre dans une panique sans nom. Il devait attendre, ne pas le brusquer.

“Je sais .. je te comprends.. Laisses moi t’aider”

Murmurait il d’une voix à la fois tendre et mélancolique. Ce sentiment de ne pas être à sa place, Tarzan le connaissait que trop bien. Il l avait vécu pendant si longtemps, Trop longtemps. Pendant des années il avait tenté de retrouver les siens, des êtres comme lui, des personnes pouvant le comprendre mais en vain.. Il avait finit par abandonner, par s’en faire une raison: Il se pensait condamné à jamais dans cette solitude si pesante. Aujourd’hui encore, il ressentait souvent cette profonde douleur en lui, lui rappelant sa condition: Celle d’être isolé du reste du monde, incompris voir souvent rejeter. C’était une grande peine, une énorme difficulté et pour rien au monde il ne voulait qu’une autre personne vivait ça. Nul ne le méritait, c’était trop lourd à porter, cette vie n’était pas faite pour toute le monde, loin de la.

“ Je vais pas te faire de mal.. viens avec moi.. ca va aller, appelles moi tarzan”

Il était réellement sincère dans ses propos; Il ne voulait lui faire du mal, était juste la pour l’aider.  Le coeur sauvage sentit un vent froid et tranchant se lever dans les airs, le poussant à réagir au quart de tour. Il déchira son t shirt au milieu, le retira pour le déposer sur le corps du petit humain. Il se redressa de tout son corps et lui tendit une main grande ouverte ou le petit pouvait plus ou moins voir ses longs ongles semblables a des griffes
.
“ tu vas avoir froid si tu restes ici et tomber malade. Je vais te ramener, tu seras en sécurité ”

Le vampire avait bien insisté sur le dernier mot afin de bien lui faire prendre conscience du danger de ces lieux. il n’était jamais prudent pour un humain de sortir le soir si tard.

Une force impressionnante, des yeux rouge, et une espèce de sauvagerie qui se dégage de lui; mais qui était donc cet homme? Était-ce seulement un homme? Le jeune enfant est méfiant, mais pourtant quelque chose l'intrigue au plus haut point chez cet inconnu. Il prétend vouloir l'aider et bizarrement Mowgli ne peux s'empêcher de le croire. La sincérité dans sa voix n'est pas feinte, il le sens au plus profond de lui.

Les paroles de l'autre se veulent rassurantes, il admet vouloir l'aider et n'avoir aucune intention de lui faire du mal. Puis il se présente, et le jeune garçon répète son nom, comme s'il ne voulait pas l'oublier :

«Tarzan...»

Il hésite un instant avant d'en faire de même :

«Mowgli.»

Une bourrasque de vent se lève brutalement et le petit frissonne de froid. Cet endroit ne ressemble en rien à la jungle à laquelle il a l'habitude. Ici, il fait froid et tout lui semble sombre et sans vie. Il déteste cette ville et aurait bien aimé fuir le plus loin possible, mais le voilà complètement frigorifié. Tarzan a bien remarqué l'état du plus jeune et par réflexe, voilà qu'il déchire son tee-shirt pour venir le poser sur les épaules frêles du gamin.

«Me...merci.»

Balbutie-t-il, au moment où son sauveteur lui tend une main pour l'inviter à le suivre. D'ailleurs cette main est plutôt étrange, puisque chaque doigts est doté d'une longue griffe comme il n'a jamais vu chez ceux de son espèce. C'est plus fort que Mowgli, il passe une main sur celle de Tarzan, pour ensuite s'emparer doucement de celle-ci et la retourner afin de mieux voir ses griffes. Son regard curieux croise alors celui de l'homme.

Il prend alors cette main tendu pour se relever sur ses deux pieds et ne peux s'empêcher de demander :

«Qu'est-ce que tu es?»

Malgré ses questionnements et sa méfiance habituel, il semble prêt à vouloir le suivre.

Il avait gardé les sensations, elles s'étaient même décuplées avec sa nouvelle nature. Il sentait ce vent tranchant sur sa peau, ce froid piquant parcourir son corps, seuls les effets avaient disparu. Aucun tremblement, aucun risque d'attraper une maladie ou autre, il pouvait en profiter pleinement. C’était plaisant, agréable voir jouissif, il aimait cela. Un sentiment de liberté lui rappelant sa jungle, une impression de se délivrer de ses chaines, de s’éloigner de ce monde beaucoup trop fade à ses yeux. Un moment de plaisir délectable, c’était si rare en ces temps obscure. Seul, il se saurait lui même griffé le torse afin d’augmenter ce plaisir, la douleur infinie lui provoqua parfois une sorte de jouissance. Il aurait grogné tel un monstre, montrant toute sa bestialité intérieure. Là, il se mordit juste l’intérieur de sa lèvre, savoura cet instant. Chaque minutes, secondes étaient si précieuses..

Il ne craignait rien torse nu, ce qui n’était pas le cas de l’enfant. Il tremblait de froid. Il ne fallait donc pas trop trainer longtemps, il devait être mis à l abrit au chaud sinon il risquait de tomber malade. Le prince de la nature, ne voulant non plus le brusquer, tenta de lui faire comprendre son empressement dans son attitude. La main tendue vers lui, il bougea un peu les doigts vers lui, la tête. Le petit l’aurait sans doute suivi si ce n’était une petite curiosité venant de sa part. Tarzan le vit intrigué par ses ongles longs, semblables à des griffes de monstre; au bout des doigts. Dans le but de lui prouver sa bonne volonté, il se laissa tripoter à contre coeur. Il n’aimait pas ca en temps normal, se retenait de le repousser brusquement, ne pu s’empêcher de grogner légèrement. Le petit homme regardait les griffes du vampire et lui posa la question tant redoutée.

“ ca n’a pas d’importance pour le moment.”

Tarzan ne pouvait ni lui mentir ni lui dire la vérité, il opta alors pour tout de suite passer à la suite: Il le tira vers lui, se retourna en se baissant à sa hauteur. Il lui fit comprendre d’un geste de monter sur son dos, lui indiqua même de se tenir a ses épaules ou de passer ses deux mains autour de son cou.

“ n’ai pas peur”

D’un bond inhumain, le vampire grimpa sur le toit d’un batiment et commença une petite course pour revenir chez lui. Il habitait dans une petite maison prêt de la forêt de Storybrook. Il connaissait le chemin par coeur et savait s’orienter dans cette obscurité. Ses aptitudes vampiriques en furent la raison, lui donnèrent également une grande force, une grande agilité à se déplacer de la sorte. A défaut d’être confortable pour le petit homme, le trajet fut assez rapide, moins de 15 mins pour être précis. . A deux pas, Tarzan rejoint la terre ferme, se rebaissa pour laisser l’enfant descendre de son dos. Il lui fit un petit geste de la tête avec un petit son animal en direction de sa maison, commença à s’avancer vers la porte d’entrer en glissant sa main dans la poche de son pantalon pour y prendre son trousseau de clefs.

“ je suis désolé si tu as eut peur. viens”

Il ouvrit la porte, le laissa entrer le premier, referma derrière lui. Il alluma les lumière, celles ci étaient très faibles chez lui. Tarzan n’avait d’autres choix de les régler de la sorte, trop forte elles lui causaient de fortes migraines voir des vertiges. Il invita Mowgli dans le salon, lui servit un verre d’eau.

“ installes toi..euh.. voila, tu auras chaud avec ca”

Il reprit son t shirt déchiré et lui donna en échange un gros plaids rouge et noir avec un symbole tribale dessus.