I'm just a kid and life is a nightmare Je suis juste un enfant et la vie est un cauchemar I'm just a kid, I know that it's not fair Je suis juste un enfant, je sais ce n'est pas juste Nobody cares, 'cause I'm alone and the world is Personne ne s'inquiète, parce que je suis seul et le monde Having more fun than me S'amuse plus que moi, Tonight Ce soir
I'm just a kid/ Hall de l'institut Charles Xavier PV Tristan
Il faisait froid ce soir, les radiateurs de l'institut étaient en panne. Hana grelottait. Les professeurs faisaient tout pour remettre le chauffage au plus vite. En attendant ils avaient proposé aux élèves de dormir dans le salon où il y avait une cheminée. Ce soir avait des airs de camping dans le grand salon. Quand Hana y entra elle remarqua que grâce à la cheminée il y faisait bien chaud. Elle sourit. Les élèves jouaient aux cartes, s'amusaient avec leurs pouvoirs, l'un faisait des animations dans le feu pour y créer une histoire avec son don. Hana regarda émerveillée. Du haut de ses onze ans elle enviait ce genre de don non repoussant et surtout pouvant être caché.
Elle aurait voulu en avoir un qui lui permette au moins de passer pour normale. La normalité un concept totalement absent de l'institut Charles Xavier. Depuis sa venue elle avait vu des gens se transformer en chien, manipuler l'eau, le feu, produire de la glace, avoir une voix qui endort des qu'un mot est dit, parler par la pensée, contrôler le vent et bien d'autres. Ici tout le monde était particulier, Hana y comprise. Pourtant la maman de Hana aurait voulu que Hana soit normale. Hana aimait sa maman et son absence la rendait très triste.
Deux jumelles de sa classe qui avaient une mémoire sans fin lui demandèrent de faire un jeu de cartes de quizzs avec elles. Hana accepta bien qu'elle savait qu'elle allait perdre contre de tels adversaires. Un adolescent d'environ seize ans lisait un manga dont il projetait sur un mur du salon les images animées à la manière d'un dessin animé avec un troisième œil situé sur son front. Un petit groupe d'adolescents regardait le film projeté.
Hana perdit trois parties avant qu'un professeur entre avec des casses-croutes et autres denrées alimentaires annonçant que tout le monde mangeait dans le grand salon faute de chauffage dans les autres pièces. Hana prit un casse-croute au thon et regarda un instant les jumelles discourir dans les plus infimes détails sur le nom des étoiles. En les attendant l'adolescent qui projetait le manga sourit et alla au étagères prendre une carte d'astronomie qu'il projeta au plafond. Plusieurs élèves dont Hana contemplèrent le ciel fictif avant de se blottir dans leur sac de couchage bien au chaud grâce à la cheminée.
Hana fit un mauvais rêve, Henry l'y appelait à l'aide désespéramment. Elle tentait de le rejoindre mais même si il ne semblait pas bouger plus elle avançait plus il s'éloignait. Quand la fillette se réveilla sa peau avait viré au vert et son nez était devenu un bec de tortue. Hana sentit les larmes monter à ses yeux tant cette apparence la repoussait. Son cœur battait à tout rompre. Elle se blottit un peu plus dans son sac de couchage pour cacher son apparence. Elle mit deux heures à se calmer et sur les fauteuils même les professeurs s'étaient endormis. L'enfant se leva ayant retrouvé son apparence humaine et elle sortit du salon. Les fenêtres des couloirs reflétaient le ciel nocturne, il était minuit passé. Loin de la cheminée du salon il faisait froid. Hana passa près de sa chambre et y mit un pull-over sur son pyjama.
Elle entendit soudain un bruit dans le hall. La nuit tout prenait de l'ampleur ainsi elle sursauta avant de prendre une grande inspiration pour ne pas paniquer et se retransformer. Elle réussit à garder apparence humaine. Elle prit la lampe torche sous son lit, Lullaby son doudou peluche singe à minuscules Tubas en plastique collés aux épaules était dans sa poche de haut de pyjama. Elle ne le quittait jamais jamais ! Elle tentait de ne pas se laisser envahir par l'idée qu'un monstre alouvi se tapissait dans l'ombre d'un couloir de l'institut en cette nuit froide. La petite fille serra son doudou contre elle pour ne pas se perdre dans ses émotions et donc ne pas se retransformer en tortue. Elle arriva dans le hall où un jeune adulte faisait les cents pas. Il avait de longs cheveux dorés ruisselant dans le dos, il n'avait rien du monstre affamé que l'enfant pensait croiser. Cela la calmait un peu mais elle garda sa peluche en main. Elle ne s'était pas transformée la peur ne l'avait pas envahie trop fortement, elle en était plutôt fière !
Elle s'approcha du monstre qui n'en était pas un et lui demanda : « Vous aussi vous ne dormez pas ? »
Ce n'était pas un professeur donc normalement elle ne se fera pas sermonner pour être debout à cette heure.
Hana Flemin
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Localisation : Beyond the black veil
Dim 26 Nov - 13:15
Tristan était loin d’avoir fini sa journée, pris par le temps. Il devait se dépêcher de manger, d’aller se changer dans sa chambre. Les cours, les devoirs et ses projets personnels l’avaient empêcher de faire sa séance de sport. Il s’y était remis, se força à en faire minimum une heure tous les jours. C’était devenu une obligation, il fallait le faire, se remettre en forme physiquement. Suite à la mort de ses parents, il était tombé dans une violente dépression et en avait perdu un nombre affolant de kilo. Sa santé physique avait été sur le fil du rasoir, il avait été à deux doigts de la catastrophe, il était grand temps de se ressaisir. A la fin de son repas, de son plat principal plutôt, Tristan prit son fruit ( une pomme) dans sa main droite, se leva, alla vite poser son plateau et sorti du grand réfectoire. Il commença à se diriger vers les chambres, à croquer plusieurs fois dans son fruit. Sur la route, il sentit une certaine agitation, des élèves qui couraient dans tous les sens avec une mine déconfite sur le visage. L’enfant des ténèbres roula des yeux en les voyant, en savait la cause: Il y avait un probleme de chauffage a l’institut et les plus frileux dormaient dans un salon. A l’inverse d’eux, tristan avait gardé sa chambre, s’en fichait un peu de ce soucis comme il craignait absolument pas le froid.
Tristan les ignora, était plus occupé à manger sa pomme sur la route, jeta le reste à la poubelle une fois dans sa pièce à coucher. Il prit ses affaires de change, un vieux t shirt noir et un pantalon usé et troué par le temps. Ils feraient l’affaire pour ce soit, songeait il, il devrait par contre les mettre a la machine demain. Il pensé aussi à se prendre un élastique pour ses longs cheveux, il avait pris l’habitude de se faire une queue de cheval pour ses exercices. D’un geste vif et précis, il attrapa sa petite gourde d’eau.
Le programme de la soirée était simple, une demi heure de course dans le parc de l’institut et quelques mouvements dans les arbres. Tristan utilisait souvent les branches pour se soulever, faire travailler les muscles des bras. Il était censé faire ça or la météo le bloqua. Il pleuvait des cordes dehors et les nuages étaient noirs à en deviner un orage. Il était piègé dans le grand hall, faisait les cents pas. il attendait, espérait en vain un retour au calme, une éclaircie dans le ciel. Le temps passait, les heures, le jeune mutant aux longs cheveux d’or perdit petit à petit l’espoir, senti un agacement monter en lui. Il ne ferait pas de sport ce soir, il devait s’y faire.
A défaut de faire son programme, Tristan pouvait se consoler avec ces cents pas dans ce grand hall. A y repenser, ça pouvait être considérer comme une longue marche, il ne s’était rendu compte de la duré : Deux ou trois heures, il vint de se surprendre lui même en jetant un oeil sur son téléphone portable. L’heure indiquée l’étonna, il ne s’attendait pas à être encore là à cette heure si tardive. La nuit était bien avancé, l’école des mutants était calme avec de faibles lumières pour éclairer les couloirs. Tristan n’avait vu le temps passé, ses pensées en furent la cause. Elles avaient réussi à envahir son esprit, il en fut capturé tout ce temps.
“ non, je.. euh..”
Une petite fille était venu à lui, le jeune mutant s’était retourné vers elle, se baissa pour être à sa hauteur. Elle avait dans ses bras une peluche, un doudou.
“ J’étais perdu dans mes pensées.. Et toi petite fille ? tu t’es perdue ou comme moi tu cherches une activité?”
Sa relation avec les enfants était différente de celle avec les gens de son age, les adultes. Il avait tendance à se montrer très protecteur en vers eux et bienveillant.
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Hana Flemin
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Date d'inscription : 04/11/2023
Sam 2 Déc - 0:45
I'm just a kid and life is a nightmare Je suis juste un enfant et la vie est un cauchemar I'm just a kid, I know that it's not fair Je suis juste un enfant, je sais ce n'est pas juste Nobody cares, 'cause I'm alone and the world is Personne ne s'inquiète, parce que je suis seul et le monde Having more fun than me S'amuse plus que moi, Tonight Ce soir
I'm just a kid/ Hall de l'institut Charles Xavier PV Tristan
Hana rentra la tête dans ses épaules, elle ne voulait pas parler de son cauchemar malgré tout elle maugréa : « Je me promenais juste à cause d'un mauvais rêve. » Soudain elle sursauta, dehors quelque chose avait remplacé la pluie quelque chose de blanc. Elle sourit et traina l'adulte par la main dehors. Elle rit en sautillant sous la neige. « Celui qui gobe le plus de flocon a gagné ! » lança t'elle avec joie. Elle ouvrit la bouche pour avaler les particules glacées. Elle aimait la neige avant Henry vraiment et sous ce ciel étoilé elle oublia quelques secondes pourquoi elle détestait le froid à ce point. Jusqu'à tomber sur la dépouille d'un oiseau gelé. Elle le prit dans ses mains et contre son pull over pour le réchauffer mais l'oiseau ne se réveilla pas. Elle le frotta de sa paume de main mais l'oiseau n'ouvrit pas les yeux.
Elle sentit une de ses mains commencer à devenir verte sous la panique. Voilà pourquoi elle détestait le froid, il tuait comme il avait tué Henry. *Non c'est moi qui ai tué Henry en ne prévenant pas de suite au lieu qu'il souffrait du froid, en était malade ! * culpabilisait en pensée la fillette mais en constatant que sa main était bien verte, elle respira un grand coup, se calmer, surtout ne pas se transformer en cette abomination ! Se répétait elle en pensée elle réussit à retrouver un semblant de calme et sa main reprit sa couleur brune normale et non verte. Elle avait réussi à réfrener la transformation.
Pour le moment.
Elle regarda le petit oiseau dans ses mains. Il avait dû avoir froid et mal. Elle regarda le jeune adulte avec tristesse. « Le petit oiseau... » dit elle en le montrant. Mais elle ne put pas en dire plus. Des larmes coulaient déjà sur ses joues, non du calme ! Où est son doudou Lullaby ? Elle le trouva dans sa poche et de sa main libre le câlina fort pour s'empêcher de se transformer. Puis elle creusa une petite tombe dans le sol, du moins le voulut elle mais c'était trop dure. Soudain elle hésita, sous la terre le petit oiseau mort aurait encore plus froid non ? Elle sortit un mouchoir en laine de sa poche et en enveloppa l'oiseau. « Voilà ainsi il n'aura pas froid. » dit elle.
Elle s'accroupit pour creuser la terre humide et dure mais elle avançait bien peu soudain un espoir passa dans les yeux de la fillette : « Si on l'emmène à l'infirmerie peut-être qu'ils pourront le guérir ? » Elle avait demandé cela pleine d'espérance au jeune adulte. Mais elle savait déjà que la réponse serait négative.
On ne guérit pas quand on ne respire plus et que notre cœur ne bat plus. Du haut de ses onze ans la petite fille le savait déjà si bien, trop bien. Et les étoiles là haut qui brillaient d'espoir, les narguant d'espoir et ces flocons de neige qui tombaient tombaient inlassablement.
Tristan était accroupi face à elle, l'une de ses mains était sur son genoux droit et l'autre était venue se poser sur la fine épaule de la petite mutante. Elle se mit à la masser, ce geste se voulait réconfortant, chaleureux, elle en avait besoin. Elle était pas bien, la pauvre, un cauchemar l’avait sorti de son sommeil. Une situation assez fréquente aussi pour le jeune homme aux longs, lui aussi avait souvent des périodes de mauvais rêves, d’insomnie où il sortait en douce dans les bois non loin de l’école des mutants. A ce propos, il se faisait souvent punir par Logan à cause de ça, celui ci était l’un des seuls à le prendre la main dans le sac.
“Que..”
Le moral de la petite mutante était bien bas, il avait senti en elle, à travers son aura, un mélange de tristesse, d’angoisse et il s’était un peu creusé la tête sur une éventuelle solution. Une idée, une envie dans le but de la divertir, de lui changer les idées, de l’aider à retrouver le sourire mais il se fit devancé. Elle avait changé d’un claquement de doigts, se transforma en une pile électrique ingérable d’une seconde à l’autre. Ce fut déroutant pour le jeune homme aux longs cheveux d’or, d’une nature assez calme, il n’avait su et avait pu réagir sur le coup. Il s’était laissé embarqué dans une drôle d’aventure: La petite fille l’avait prit par la main et l’avait entrainé hors de l’institut. Là une surprenante et magnifique surprise l’attendait; la pluie s’était changée en neige, le sol en était recouvert. C’était beau à voir, Tristan en revenait pas, sentit une douce chaleur monter en lui. Ce paysage lui rappelait tant de doux souvenirs de son ancienne vie au coeur de sa Bavière.
“ Ca ne se mange pas la ne..’
Des paroles en l’air dans le vent, le prince sanglant s’en rendit compte, son interlocutrice était partie dans son délire, un jeu d’enfant. Si innocente à cet age la, il n’allait pas briser ses désirs , était envieux dans un sens. Il avait perdu son âme d’enfant, s’était laissé envahir par les ténèbres et la peine à la mort de ses parents..Ses deux mains le long de son corps, il leva juste les yeux au ciel, observa la neige tombé. Les flocons parvinrent a l’envouter un long moment
“ ..Hmm”
Ce moment de joie fut de courte durée, les deux mutants tombèrent sur un petit oiseau mort de froid. A l’inverse de la petite mutante, le jeune homme aux longs cheveux d’or ne versa aucune larme, ne montra aucun signe de chagrin même si ce moment lui fut très difficile. Il ne pouvait le nier cette douleur en lui, il était hypersensible en plus, mais eut le réflexe de la transformer en colère. C’était devenu une habitude, une sorte de protection. Il se laissa envahir par ce sentiment si destructeur à en pousser quelques grognements bestiaux. Il ferma les yeux, reprit une profonde inspiration, tenta en vain de se calmer
“Attends”
Instinctivement il poussa un peu la petite mutante sur le coté, se plaça en face de la tombe et sortit son poignard. II posa la lame dans le creux de sa main et l'enfonça et fit un geste sec et brusque dans un grognement de rage. Il venait de se couper, regarda le sang couler au dessus de la tombe du petit oiseau.
“ repose en paix”
Il ferma les yeux, resta silencieux et immobile durant une minute. Il marqua la fin du temps par un grognement sourd, lécha le sang restant sur sa main et sur la lame de son arme blanche, finit par se retourner vers la petite fille.
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Sam 25 Nov - 23:43
